Défiez le Statu Quo de l’Addiction au Jeu
Qu’est-ce que l’addiction ? Pourquoi devenons-nous dépendants ? Y a-t-il peut-être plus à savoir que ce que vous pensiez auparavant ? Avez-vous envisagé la possibilité que l’arrêt soit difficile parce que l’addiction fait quelque chose pour vous ?
- Et si le jeu n’était pas addictif ?
- Quel est le secret de la cage ?
- Qu’est-ce que le Test du Bonheur ?
Que se passe-t-il si…
- …l’addiction au jeu n’est pas une maladie ?
- …l’héroïne n’est pas addictive ?
- …une personne heureuse est plus résistante à l’addiction ?
QU’EST-CE QUE CELA SIGNIFIERAIT POUR VOUS ?
La vision typique de l’addiction est que nous sommes accros à une substance, et ensuite nous la désirons tout le temps. Pouvez-vous vous identifier à cela ? D’où vient cette vision ?
Il est temps de remettre en question votre perception de l’addiction. Cet article pourrait être perçu comme provocateur, et certains pourraient le trouver offensant. Son but n’est pas d’offenser, mais plutôt de vous offrir une nouvelle perspective sur l’addiction et comment vous en débarrasser !
Accordez-nous 10 minutes, et nous vous révélerons tout sur le Secret de la Cage.
Quel est le Secret de la Cage ?
Durant les années 1950, des scientifiques ont mené des expériences sur des souris. Ils ont placé chaque souris dans une cage de la taille d’une boîte à chaussures. Puis la souris avait le choix entre deux sources d’eau. Une bouteille contenait de l’eau fraîche et propre. L’autre bouteille contenait de l’eau mélangée à de l’héroïne.
En quelques jours, toutes les souris préféraient l’eau mélangée. Très vite, les souris ont arrêté de manger et étaient constamment intoxiquées. En conséquence, toutes les souris sont mortes, soit de faim, soit d’overdose.
Les chercheurs en ont conclu que l’héroïne était hautement addictive. Tellement addictive que les souris perdaient toute volonté de faire autre chose que de planer.
Durant les jours les plus sombres de la guerre du Vietnam, des centaines de milliers de soldats américains utilisaient de l’héroïne pour faire face aux horreurs. Les autorités craignaient que les rues américaines soient envahies d’addicts à l’héroïne une fois que les soldats seraient rentrés.
Mais cela ne s’est pas produit !
À leur arrivée sur le sol américain, 95% des soldats ont arrêté d’utiliser l’héroïne, comme s’ils ne l’avaient jamais utilisée. Certes, ils ont souffert de cauchemars terrifiants, mais ils n’ont jamais retouché à l’héroïne.
Comment ont-ils pu simplement arrêter ?
Saviez-vous que lorsque quelqu’un, par exemple votre grand-mère, se casse la jambe et est hospitalisé, on lui injectera de l’héroïne pure ? C’est vrai ; l’héroïne est couramment utilisée comme analgésique. Cependant, vous la connaissez peut-être mieux sous un autre nom : la MORPHINE.
Si quelqu’un est traité avec de la morphine pendant trois semaines, il devrait, en toute logique, devenir dépendant. Mais la plupart ne le seront pas. Pourquoi cela ?
IL Y A QUELQUE CHOSE QUI NE VA PAS ICI…
Le professeur Bruce Alexander de l’Université de Vancouver avait les mêmes réflexions dans les années 1970.
Peut-être que ce n’est pas la drogue qui est le problème. Peut-être que c’est la cage… Imaginez que vous soyez forcé dans un espace extrêmement étroit – seul. Vous n’avez rien à faire sauf choisir de boire de l’eau normale ou quelque chose d’autre qui vous donne l’impression d’avoir des ailes !
Quelle eau choisiriez-vous ?
Le professeur Bruce Alexander a repensé l’expérience. Il a créé un parc pour rats. Tout comme dans un paradis pour souris, il y avait beaucoup de fromage, des roues pour courir, des jouets, et d’autres souris avec lesquelles jouer. Il a ensuite présenté aux souris les deux mêmes options d’eau.
Maintenant, quelque chose de curieux s’est produit ! Aucune des souris n’a préféré l’eau dopée. Certes, elles ont pu y prendre une ou deux gorgées occasionnelles, mais aucune n’a montré de symptômes d’addiction. Aucune d’elles n’est morte. Le changement de cage et d’environnement a réduit le taux de mortalité de 100% à 0% !
Bruce Alexander en a conclu que ce n’est pas l’héroïne qui est addictive. La cage a poussé les souris à l’utiliser pour échapper à leur réalité banale.
À quoi ressemble votre cage ? Dans un instant, nous vous aiderons à le découvrir. Mais avant d’aller plus loin, visitons un pays presque aussi fou de fromage que la souris la plus folle – la Suisse !
Dans les années 1990, la Suisse a connu d’énormes problèmes d’addiction à l’héroïne. Le gouvernement a choisi de légaliser l’héroïne et a ouvert des cliniques où les toxicomanes pouvaient obtenir de l’héroïne propre et gratuite pour contrer le problème. (La bonne qualité, pas quelque chose qu’ils trouveraient dans la rue.)
Chaque personne pouvait déterminer sa dose quotidienne. Après la dose d’héroïne du matin, chaque toxicomane allait travailler. Et c’est l’une des clés ! En plus de l’héroïne pure, les toxicomanes avaient un endroit où vivre et un travail !
Encore une fois, quelque chose d’étrange s’est produit ! La plupart des toxicomanes ont commencé à réduire leurs doses. Beaucoup ont complètement arrêté. Les décès par overdose ont chuté à presque zéro !
En ne stigmatisant pas les toxicomanes, mais en créant plutôt un nouveau sens à leur vie, la demande d’héroïne a presque disparu. Être sobre était soudainement plus tentant que l’état d’intoxication.
Pensez-y ; une cage ne ressemble pas nécessairement à une petite boîte à chaussures, et les barreaux peuvent être invisibles… À quoi ressemble votre cage ?
